L’inclinaison du corps à la descente dépend non seulement de la pente, mais aussi de la nature de la neige, plus ou moins glissante, qu’un skieur exercé doit reconnaître en temps voulu d’un coup d’œil.
1° Neige de couleur très claire, mate, peu glissante : diminuer l’inclinaison du corps pour ne pas être projeté en avant par la diminution brusque de vitesse.
2° Neige verglacée, de couleur sombre ou à reflets bleuâtres, très glissante : augmenter l’inclinaison, sinon le ski antérieur gagnant l’autre de vitesse, le skieur tombe en arrière. Un changement de pente subit tel que fossé, dénivellation, où le ski doit passer brusquement d’une pente descendante à une pente ascendante, oblige le skieur à une grande attention. Celui-ci évitera la chute, d’abord en donnant un peu plus d’avance au pied antérieur, puis en déchargeant le ski postérieur pour lui faciliter la remontée, ou encore en faisant plusieurs pas. C’est dans cette circonstance que les jarrets et les reins doivent être souples comme des ressorts.
Descente ralentie et arrêt sans bâton.
Le skieur ralentit sa vitesse sur une pente ou même s’arrête sans bâton en disposant ses skis en chasse-neige ou en demi-chasse-neige.
1° En chasse-neige (fig. 31 pour une descente directe ralentie ou l’arrêt sur forte pente). — Le poids du