Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/24

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de Nodier, de Hugo, de Briffaut, une illustration du temps, etc.

Le Provincial fut pour Louis Bertrand mieux qu’un confident hospitalier. Il prit une part active à sa rédaction. Il en rédigea le prospectus, et jusqu’au quatorzième numéro fit les fonctions de gérant et de rédacteur en chef. La note suivante montre quel prix on attachait dès lors à son concours :

« En voyant disparaître le nom de M. Ludovic Bertrand du titre de notre dernière feuille, plusieurs de nos abonnés nous ont témoigné la crainte qu’il ne devînt étranger au Provincial. Nous nous empressons de les rassurera cet égard. M. L. Bertrand n’a fait que renoncer à la direction matérielle du journal. Notre jeune et ingénieux col- laborateur continuera de contribuer plus activement que jamais à l’ornement et au succès du Provincial, auquel il s’est dévoué sans réserve et qui se félicite d’avoir pu se l’attacher. »

La collaboration de Louis Bertrand ne fut pas en effet moins assidue après cet avis que précédemment : elle gagne au contraire en intérêt par l’importance et le genre des morceaux insérés.

Quelques-unes de ces pièces, celles en vers principalement, ont été citées par M. Sainte-Beuve dans sa notice. On les retrouvera à l’appendice de ce volume,


départements exploitassent a:nsi leur propre sol. La France est féconde, et toutes nos richesses ne sont pas renfermées dans la capitale. « J’ai l’honneur d’être, avec une considération très-distinguée, etc.,

« CHATEAUBRIAND. »