Page:Bertrand - Gaspard de la nuit, éd. Asselineau, 1868.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

point de date. Dans le numéro du Provincial où elles parurent ensemble, ces trois pièces sont accompagnées de la note suivante, qui témoigne dès ce temps-là d’un projet, ou, si l’on veut, d’un rêve de livre :

«Ces trois pièces font partie d’un recueil de compositions du même genre, que l’auteur se propose de publier très prochainement sous le titre de : Bambochades romantiques. » (12 septembre 1828.)

On pourrait peut-être, en regardant de plus près, retrouver encore sous des initiales et dans le feuilleton non signé du journal quelques bribes de la collaboration de Louis Bertrand. Nous négligeons, comme peu digne de lui, une petite pièce de vers, Dialogue avec le portier d’une Académie. On pourrait encore soupçonner sa manière dans un court article sur les représentations de mademoiselle Georges, qui était venue jouer à Dijon Mérope et Sémiramis. C’est de la critique de poè’te, et de poè’te de 1828, un peu métaphysique et vague, et renforcée de citations de Shakespeare. L’article est signé B. — Brugnot ou Bertrand (i) ?

(1) Nous ne quitterons pas le Provincial sans dire un mot de la rédaction de ce recueil, qui méritait, certes, l’approbation que nous lui avons vu donner par Chateaubriand et que contresignait Victor Hugo. Les curieux qui parviendront a mettre la main sur ce recueil à peu près introuvable aujourd’hui, y liront avec plaisir d’excellentes études de Charles Brugnot sur le Tableau de la poésie française au- xvi* siècle, de Sainte-Beuve, sur l’édition des OEuvres complètes de Chateaubriand, etc.; des articles de critique générale