Page:Besant - Pourquoi je suis devenue théosophe.djvu/41

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reconnaît son impuissance, nul blâme ne peut être adressé à l’étudiant s’il lui plaît de chercher une autre méthode pour la solution du problème et s’il veut expérimenter celles qui lui sont offertes par des gens qui prétendent l’avoir résolu, par des hommes qui démontrent, preuves en main, que leur science des lois de la nature, dans le domaine de la psychologie, comme dans les autres domaines, est d’ordre supérieur.

Mais si intéressée que soit la Théosophie au triomphe de l’hypothèse panthéiste, il n’est pas nécessaire de défendre plus longtemps cette doctrine. Le Panthéisme pour qui mourut Bruno et combattit Spinoza n’a pas besoin de justifier son existence dans le monde intellectuel.

Comme toute autre théorie analogue, soit scientifique ou religieuse ; la Cosmogonie qui est présentée à l’étudiant théosophiste, lui est présentée sous la garantie de certaines individualités. Mais quoique toutes les hypothèses soient toujours présentées par des hommes, il y a une différence énorme entre le langage du prêtre et celui du professeur. L’un veut que l’on se confie sans contrôle à son autorité. L’autre soumet son autorité aux vérifications. « Crois ou sois damné », dit le premier. « Tu dois avoir la foi. » Le second dit : « C’est ainsi que sont les choses.