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Page:Besant - Pourquoi je suis devenue théosophe.djvu/57

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tionnées plus haut donnent quelque idée, mais aussi un pouvoir sur la matière infiniment plus considérable que celui dont nous jouissons à cette heure et des possibilités psychiques auxquelles tout ce que nous entrevoyons maintenant ne saurait pas plus être comparé que les facultés d’un enfant en bas âge à celles d’un homme fait. Dans l’évolution lente de la race humaine ces qualités se développeront d’elles-mêmes ; mais elles peuvent aussi être pour ainsi dire « forcées comme fruits en serre » par quiconque se résout à employer la méthode voulue. Et ici intervient l’ascétisme contre lequel un de mes critiques, M. Foote, proteste si véhémentement. L’acceptation du célibat par un individu, en vue d’un but déterminé, déclare-t-il, implique que « le Mariage n’est plus qu’une simple concession à la faiblesse humaine, mais que la perfection conseille le célibat. Les noms sacrés d’époux et d’épouse, de père et de mère doivent être détrônés comme des usurpateurs. Tout au plus peut-on les tolérer. Et ne nous répondez pas que le célibat n’est que pour le cercle intérieur. S’il constitue la plus haute règle de vie, tous doivent y tendre ».

Avec tout le respect que je lui dois, M. Foote me permettra d’observer que son indignation