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Page:Bever-Léautaud - Poètes d’aujourd’hui, I, 1918.djvu/47

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— Va te coucher mon cœur ! et ne bats plus de l’aile.
Dans la lanterne sourde étouffons la chandelle,
Et tout ce qui vibrait là — je ne sais plus où —
Oubliette où l’on vient de tirer le verrou.

Soyez muette pour moi, contemplative Idole,
Tous les deux, l’un par l’autre, oubliant la parole,
Vous ne nie direz mot : je ne répondrai rien…
Et rien ne pourra dédorer l’entretien.


Le Silence est d’or (Saint Jean Chrysostôme)