prenant à la fois le tracé de la main droite avec le sphygmomanomètre et le tracé de la main gauche avec un pléthysmographe (fig. 53 et 54).
On récitait 7 à 8 chiffres, lentement, devant cette personne, et elle devait les répéter aussitôt après. Deux épreuves différentes ont été faites : dans l’une, la pression du sphygmomanomètre a été maintenue constamment à 70 millimètres, ce qui constitue la contre-pression optima pour ce sujet ; dans l’autre, la contre-pression constante a été de 130 millimètres, contre-pression qui efface complètement le pouls chez Mme B… Or, que voyons-nous ? Dans les deux cas, l’effort mental a produit une vaso-constriction, bien visible sur le tracé pléthysmographique, où il y a une descente du tracé et un rapetissement de la pulsation ; l’effet de cette vaso-constriction sur la courbe de pression a été de sens opposé dans les deux expériences ; dans l’une, la première, où la contre-pression était optima, il y a eu un rapetissement des pulsations ; dans l’autre, la seconde, où la contre-pression écrasait le pouls, il y a une nette apparition des pulsations, pendant le calcul mental. On voit que ce sujet diffère du