Page:Binet - Henri - La fatigue intellectuelle.djvu/269

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lectuels, on avait encore ajouté la lecture, on aurait eu un coefficient de différence plus fort égal à 1,46, ce qui prouve encore une fois que la lecture ne peut pas être ajoutée au groupe des quatre travaux précédents.

Enfin pour le deuxième groupe composé de la mémoire des chiffres et de la mémoire des syllabes nous avons vu que le coefficient de différence était égal à 0,5.

En résumé, si nous considérons les sept travaux intellectuels précédents, nous pouvons les partager en trois groupes différents ; les classifications moyennes dans chacun de ces groupes sont les suivantes :

1er GROUPE
Compter un à un, compter trois à trois, additions, écriture.
2° GROUPE
Lecture.
3° GROUPE
Mémoire des chiffres et des syllabes.
F.   E. D. O.  
H. D.   égaux. M. K.
O. H. D. W.  
M.   Frl. R. M.   égaux.
K.   H. H.
Frl. R.   K. Frl. R.
W.   O. E. D.  
H.   F. H. D.  
E D.   B. F.  
10° B.   10° W. 10° B.  

Ces trois classifications sont différentes l’une de l’autre. Il ne faudrait certainement pas fonder sur ces résultats des conclusions générales, puisque les conditions dans lesquelles les expériences précédentes ont été faites sont très artificielles ; mais ce qui est important, c’est la méthode d’étude ; le travail d’OEhrn montre que sur des adultes les exercices choisis par lui permettent de voir des différences individuelles caractéristiques et pour la rapidité de travail et pour la manière de se fatiguer ou de s’exercer. La signification psychologique de ces différences psychologiques ne peut pas encore être donnée, il faut attendre d’autres