Quelques auteurs qui se sont occupés de la question de la fatigue intellectuelle des enfants à l’école ont trouvé la méthode des dictées insuffisante, et ils ont remplacé l’exercice de dictée par un autre exercice, celui des calculs. On a surtout choisi des calculs arithmétiques simples consistant dans des additions et des multiplications ; tout dernièrement on a aussi fait faire aux élèves des exercices d’algèbre.
La méthode des calculs a été employée pour la première fois par Burgerstein[1], qui l’a appliquée pour étudier la marche de la fatigue intellectuelle des enfants pendant une heure de travail. Il donnait à faire à des élèves des additions de nombres de 20 chiffres et des multiplications d’un nombre de 20 chiffres par un nombre d’un chiffre compris entre 2 et 6 ; voici par exemple deux problèmes :
et :
Les élèves recevaient des feuilles de papier sur lesquelles étaient imprimées les additions et les multiplications à
- ↑ Burgerstein. Die Arbeitskurve einer Schulstunde. Zeitschr. für Schulgesundheitspflege. 1891.