chez lui, pour apprendre le métier. Mais les épreuves étaient si fortes, si fortes, qu’ils en sont morts dans les trois jours.
— Mère, je supporterai les épreuves, et je ne mourrai pas.
— Mon ami, je remets tout à la grâce de Dieu et de la sainte Vierge Marie. »
Tous deux allèrent se coucher. Le lendemain, à la pointe du jour, le garçon était devant la boutique du Forgeron du Pont-de-Pîle.
— « Hô ! Forgeron du Pont-de-Pîle ! Hô ! hô ! hô !
— Garçon, que veux-tu ?
— Forgeron du Pont-de-Pîle, je veux être votre apprenti.
— Garçon, entre ici. »
Le garçon entra dans la boutique, sans peur ni crainte.
— « Garçon, prouve-moi que tu es fort. »
Le garçon prit une enclume de sept quintaux, et la jeta dehors à plus de cent toises.
— « Garçon, prouve-moi que tu es adroit. »
Le garçon s’en alla devant une toile d’araignée, qu’il dévida et pelotonna d’un bout à l’autre, sans jamais casser le fil.
— « Garçon, prouve-moi que tu es hardi. »
Le garçon ouvrit la porte de la roue, où vivait enfermé, nuit et jour, le loup noir grand comme