— « Bonjour, demoiselle. Que faites-vous là ?
— Beau seigneur, je fais sécher mon douaire aux rayons du soleil levant.
— Demoiselle, le douaire est beau. Mais la fille est plus belle encore. Voulez-vous de moi pour mari ?
— Beau seigneur, file ton chemin. File ton chemin, et reviens me chercher dans la nuit des Quatre-Temps. »
Un an plus tard, à minuit, le beau seigneur frappait à la porte du château.
— « Ho ! Demoiselle, levez-vous. Il est temps de nous marier.
— Beau seigneur, quel temps fait-il ?
— Demoiselle, il pleut à grand déluge.
— Beau seigneur, file ton chemin. Je ne me marie pas encore. »
Un an plus tard, à minuit, le beau seigneur frappait encore à la porte du château.
— « Ho ! Demoiselle, levez-vous. Il est temps de nous marier.
— Beau seigneur, quel temps fait-il ?
— Demoiselle, il pleut à grand déluge. L’orage gronde à rendre sourd.
— Beau seigneur, file ton chemin. Je ne me marie pas encore. »
Un an plus tard, à minuit, le beau seigneur frappait encore à la porte du château.