cherche du Marchand de peignes de bois. En traversant une forêt, il trouva le Loup, toujours la patte prise dans la fente du gros tronc de chêne.
— « Au secours, Compère Renard ! Au secours. »
Compère Renard aida le Loup à sortir d’affaire.
— Dis-moi, Loup. Qui t’avait mis dans l’état d’où je t’ai tiré ?
— Ne m’en parle pas. Compère Renard. C’est ce brigand de Marchand de peignes de bois.
— Ah ! la canaille. Regarde mon cul, Loup ; et vois comme ce gueux me l’a tout ensanglanté. Mais patience. Nous nous retrouverons, et je lui mangerai les tripes.
— Ah ! le scélérat. Regarde ma patte. Compère Renard, et vois l’état où il l’a mise. Mais patience. Nous nous retrouverons, et je lui mangerai le cœur et le foie. »
Ceci dit, tous deux partirent à la recherche du Marchand de peignes de bois. En arrivant proche de Bagnères-de-Bigorre, ils trouvèrent le Grand Lion, plongé jusqu’au cou dans l’Adour.
— « Bonjour, Grand Lion. Que fais-tu là ?
— Ce que je fais. Compère Renard ? Ce que je fais, Loup ? Je souffre mort et passion. Voilà neuf jours et neuf nuits que je baigne mon cul, rôti par ce rien qui vaille de Marchand de peignes de bois. Regarde.