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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/238

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générale des industries françaises par celle de la houille, parce que je regarde ce précieux combustible comme l’âme de toutes les autres industries. Il n’y en a pas en effet, d’un peu importante, qui ne soit obligée de s’en servir ; et après la facilité de se procurer des capitaux, la modicité du prix des transports, et la multiplicité des routes et autres moyens de communication, il n’est pas d’influence supérieure à celle du bas prix et de la bonne qualité des houilles, sur la prospérité ou la décadence de l’industrie d’une nation.

On désigne, vous le savez, sous le nom de houille, une substance minérale composée dans des proportions variables, de charbon, de bitume et d’huiles essentielles, contenant en outre des oxides, du sulfate de fer, du sulfate de chaux, de soude et d’alumine, des matières azotées et des débris organiques. Quelle que soit sa composition, la houille est douée d’une force calorifique beaucoup plus grande que le bois.

On emploie les mesures suivantes dans le commerce de la houille.

L’hectolitre comble de houille = 100 kil. ou un quintal métrique.

L’hectolitre ras, id. 80 kil. à-peu-près.

Le tonneau français de 1000 kil.=10 hect.combles.

D° anglais = 1015 kil.

La manne = un quintal métrique.

Le mui d= quatre mannes, soit 4 quintaux.

La voie = 12 quintaux métriques.