Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/144

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ils sont, à leur tour, les emphatiques et tâtonnants vaticinateurs.

Cela jusqu’à l’heure plus ou moins prochaine où les murs de Byzance venant à crouler enfin, de célestes et resplendissants Janissaires, dont la main ne sera pas du tout respectueuse, iront abîmer prêtres et fidèles dans les gouffres les plus inviolables de la Propontide…

J’ai dit que La Faustin était un épouvantable livre. J’ose espérer qu’on ne me soupçonnera pas d’un bégueulisme exalté. Je n’ai pas encore, il est vrai, la réputation d’un pornographe, mais on assure que je suis un scatologue des plus estimés, très-idoine, par conséquent, à la manipulation des sales matières et ne boudant pas à l’asticot. On ne pensera donc point, je me plais à le supposer, que certains pastels de lupanar ou d’alcôve aient eu le pouvoir de me beaucoup ravager.

Néanmoins, comme je n’ai qu’un faible espoir d’être vaguement compris, je prie très-affablement le gracieux lecteur de se reporter à mon titre et de ne point exiger de moi des indignations étrangères à l’objet de cet entretien.

Je suis parfaitement assuré qu’un grand artiste peut tout exprimer des réalités d’ici-bas, à la condition de ne pas leur livrer son âme, en les épousant.