versions de cette première aventure de l’humanité.
Il est vrai que le compagnon des pourceaux n’a pas tué son frère, mais celui-ci est néanmoins immolé sous les espèces du Veau gras, et le bienvenu porcher reçoit, — lui aussi, — de la main du Père et Seigneur, quelques signes mystérieux d’une fort étrange sollicitude…
Dans l’immense forêt pénombrale des Assimilations scripturaires, c’est bien toujours la même histoire et la trame infiniment compliquée du même secret.
Sous l’impulsion de ces insolites pensées, dire que les Juifs sont marqués de la Croix tout autant que les chrétiens et tout autant que put l’être le Fratricide, c’est risquer au plus une Lapalissade, — scandaleuse, j’en conviens, comme toutes les Lapalissades.
Ne voit-on pas, en effet, que c’est en accomplissant ce qui pouvait être imaginé de plus identique à la boucherie du vieux Caïn, qu’ils déterminèrent le Christianisme, aussi impossible sans eux que le « Cri du Sang d’Abel » sans le premier meurtre ? — et, de même que les chrétiens portent la Croix en saillie sur