celui qui peut comprendre, comprenne ; mais assurément, c’est là que se cache le Secret de Dieu.
Et voici maintenant que, du fond des hypogées de la mémoire, me revient un apologue sublime d’Ernest Hello sur la Gloire et la Justice, — réduplicatives appellations de ces deux antagonistes éternels.
Cette parabole étonnante, qui ne fut peut-être jamais écrite et que l’auteur, vraisemblablement, n’eût pas osé publier, je la livre de bon cœur, telle à peu près qu’il me la conta lui-même, quelques années avant de mourir.
Le Juge vient à son heure que nul ne connaît. À son approche, les morts ressuscitent, les montagnes tremblent, les océans se dessèchent, les fleuves s’envolent, les métaux entrent en fusion, les plantes et les animaux disparaissent ; les étoiles accourues du fond des cieux montent les unes sur les autres pour assister à la Séparation des bons d’avec les méchants. L’épouvante humaine est au-delà de ce qui peut être pensé.
« — J’ai eu faim et vous ne M’avez pas donné à manger ; J’ai eu soif et vous ne M’avez pas