compris le thé ; ce qui eût apporté une grande perturbation dans le budget du pauvre Fabio. Il avait donc très-sagement préféré cacher sa noblesse péninsulaire sous le manteau d’un strict incognito, afin de n’en point supporter les charges dispendieuses ; ce qui lui eût été impossible d’ailleurs, car je dois me hâter de dire qu’il était complètement ruiné.
Cela vous explique tout d’abord comment il se fait qu’il avait pris son domicile dans un quartier si diamétralement opposé au fashionable West-End de Londres ; et en même temps je me trouve dispensé de toute apologie pour le justifier auprès des lecteurs, dans l’esprit desquels il pourrait être perdu par le nom si entaché de vulgarité de la rue que j’ai mentionnée tout à l’heure, rue qui ne peut être habitée que par des Nobody Knows, de véritables Cockneys (je leur en demande pardon à tous).