Nouel.8p.7- 1.4-dénatura, liber.C.LIVRE PREMIER.t31touché,comme die4 Iuftinian, ôc neftoyent point renus les adopter, conftuut. no~ comme les Atheniens,auffi 11 auoyent ils aucune puiflance fur eux& : 11e ucl’8*’ cftoyent tenuz de rien leur laifler, &mefmes ’Gonftantin ; le defendit. s. ^dénaturai, mais Arcadius &Theodofele ieune, modérèrent6 la rigueur des loix :teodôc depuis Zenon D’Empereur ordonnaqu’ils feroyent reputezlegiti- Noue mes,par mariage du pere auec leurmere. Et qui plus eft, Anaftaiè a- 7 4 uoit ordoné,que tous baftars feroyent reputez légitimés par adoption : mais Iuftin ôc Iuftinian caflerentl’edit :& : fermèrent la porte aux baftars, affin qu vn chacun penfaft d’auoir femmes ôc enfans légitimés : ôc que les anciennes familles, ôc droitz des fucceffions ne fuflent alterez,trou¬ blez par les baftars :demeurant encores neâtmoinsle droit des adoptiôs, qui a efté receu pour fuployer le défaut dénaturé : ôc duquel les anciens Romains ont tant fait deftime, que les peres adoptifz auoyent mefme puiflance de la vie ôc de la mort8 fus les enfans ad optez,comme fus leurs ** GelIlb ;c ^ propres enfans : qui eftoit la vraye caufe, pour laquelle les femmes ne pouuoyentadopter,iufques àl’editpublié parDiocletianattéduque l1 elles eftoyent1 en la puiflance perpetuelle des maris, ou parens : comme * ;cap. qu aufli en Grece il ne leur eftoit permis d adopter, comme dit l’Orateur 1 tar- adoPtaie Ifæus.Eftant donc le droit des adoptions annobly par les Romains, ôc mitiis interelïenô mefmes alors qu’ilz auoyent eftendu les fronderes de leur Empire plus pcioTuc comn^üo que iamais, tous les autres peuples,en firent d1autât plus deftime,&iuf- ?*i&a8 lv ques aux Gothz,Alemans,François, Saliens, comme nous voyons aux ^vk7eXpt°c loix des Ripuaires,ou ilz vient du mot adfatinir, pour adopter :tenas les ffedea. minuit.•mulierem, de _jpt.C.Fallit Gellius lib. j. cap. ip. quipu- uonitIL’tIt —næus JLques aux Gothz,Alemans,François, Saliens, comme nous voyons aux ^‘vit de*adopr c loix des Ripuaires,ou ilz vient du mot adfatinir, pour adopter :tenas les § ^ec^ea- în inftit. enfans adoptez en mefme degré,que les enfans propres au droit des fuc- ab iStm’iTte ceffionSjfuyuât le droit5 commun,qui les réputé comme heritiers4fiés. feg“c.idpi“i f. Aufli lifons nous en Caffiodore que Theodorich Roy des Gotliz, ado- c’dcl"’ a° a‘ ptaleRoy des Herules :&J Luitpruno Roy des Lombars, adoptale fils 4 >ni.arrog*to. j. de Charles P rince de France, en luy coupant les cheueuz, encores qu’il tàm.’delnfutor’î euft d’autres enfansxomme fift Micipfa Roy des Numides,adoptât lu- gurtha,encores qu’il euft deux enfans légitimés, Iaiffant à tous trois fon Royaume par égalés pordons.Mais la premiere occafion des adoptiôs inteftat. infticur. fut prife pour le défaut d enfans, ou pour le moins d’ehfàns maflesicom- *exto> degeftisiô- meScipionlaifne n ayant qu vne fille adopta le ieune Scipionfilz de gobard*Paul Æmyljle faifànt héritier de fon bien, Ôc de fon nom : ôc Cæfàr le di¬ ctateur n ayant eu qu vne fille,adopta fon neueu, le faifànt aufli héritier pour trois quais, àla charge de porter fon nom : car celuy du pere pro¬ pre eftoit diminué,ôc mis après le nom du pere adoptif, ôc A ugufte par faute d hoirs procreez de fon corps,adopta Caius, ôc Lucius, enfans de la fille, dedans fàmaifon, lesacheptant de leur pere Agrippa, fuy liant la forme ancienne,&depuis leur mort adopta Tibere : &ceftui-cy Cali- gu a. ôc Claude adopta Neromauquelfuccedant Galba fans enfans,6 a- ^a]jaanclulI,m doptaPifon deuant fon armee : couftumè qui depuis futgardeeen la- 7-y°pifc« inAu- doptio de 1 Empereur Aurelian7 : ôc que l’Empereur Iuftinian voulutc iiijrelia no.
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