Page:Boiteau - Légendes pour les enfants (Hachette 1861).djvu/96

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II

Adolescence de Geneviève.


Ne nous arrêtons pas à décrire les perfections de la jeunesse de cette grande et chère sainte, et arrivons tout d’un coup à la dix-septième année de l’incomparable Geneviève de Brabant. Disons seulement qu’il semblait que la nature eût fait des coups d’essai dans toutes les autres beautés de son siècle, pour donner dans la sienne un ouvrage accompli de sa puissance. Geneviève n’avait garde, dans le désir d’accroître cette beauté, d’y vouloir ajouter par les artifices qui sont faits pour embellir la laideur. Elle n’avait point d’autre vermillon que celui qu’une honnête modestie mettait sur ses joues, point d’autre blanc de fard que celui de l’innocence, et point d’autre senteur que celle d’une bonne vie. Aussi n’y avait-il point sur son visage de rides à réparer par le pinceau.


III

Geneviève est demandée en mariage.


Bien que Geneviève apportât fort peu de soin à faire ressortir sa beauté naturelle, cela n’empêcha