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Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/80

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étoient ouvertes, une lanterne allumée et une pioche étoient déposées à terre.

Ces trois hommes s’arrêtèrent au pied de l’escalier, et se regardèrent tous trois. La lueur de la lampe portée par Buvarini jetoit sur ces trois visages, rendus bien étranges par leurs passions du moment, une clarté fantastique. Élie Déé eut un mouvement d’hésitation.

— Je n’entre dans cette galerie qu’autant que vous m’aurez juré de nouveau, gondolier, de faire boire à la dame Laure de la Viloutrelle le breuvage préparé là haut.

— Elle le boira, je vous le jure.

— Et ces richesses, vous n’oserez, enfans, en contester le partage à ma vieillesse !

— L’héritage fuirait de nos mains !

— Au premier coup de l’horloge, le premier coup de pioche, Élie Déé ! dit Buvarini, sur le ton d’une fervente recommandation.

Élie Déé ne répondit rien, se baissa, ramassa la lanterne et la pioche, et jeta un der-