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À GËRARD,
POÈTE.



ISOLEMENT.


Les grand’s forêts renouvelées
La solitude des vallées
Clôses d’effroy tout à l’entour !

Ronsard


Sous le soleil torride au beau pays créole,
Où l’Africain se courbe au bambou de l’Anglais,
Encontre l’ouragan, le palmier qui s’étiole
Aux bras d’une liane unit son bois épais.
 
En nos antiques bois, le gui, saint parasite,
Au giron d’une yeuse et s’assied et s’endort ;
Mêlant sa fragile herbe, et subissant le sort
Du tronc religieux qui des autans l’abrite.