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pour écrire, et une bibliothèque renfermait quelques volumes de choix.

La première fois que Félicien était entré dans ce lieu, y trouvant Cécile seule, il s’était écrié :

— Oh ! que c’est charmant ! que l’on est bien ici !

Puis, comme Cécile le voyait regarder autour de lui avec une curiosité persistante, elle lui avait demandé :

— Que cherchez-vous donc ?

— Je cherche à m’expliquer le charme. Il s’était interrompu pour reprendre :

— J’ai quelques notes à rédiger ; voulez-vous me permettre de m’établir sur cette table ?

— Volontiers, et vous pouvez travailler sans distraction ; il faut que j’aille donner quelques ordres.

— Merci.

C’étaient là de ces riens que Cécile aimait à se rappeler.

Une autre fois, l’éclat d’un beau jour faisait pousser une exclamation joyeuse à Félicien.

— Oui, dit Cécile, on se sent heureux malgré soi.