que d’une manière exceptionnelle à mesurer la hauteur d’un autre son.
La méthode la plus générale pour mesurer la hauteur absolue d’un son consiste à utiliser la stroboscopie, ce qu’on fait de bien des manières. On regarde par exemple l’objet vibrant à travers un disque tournant, percé de trous équidistants sur une circonférence concentrique à l’axe ; on fait croître la vitesse angulaire à partir du repos jusqu’à voir l’objet immobile. Soit alors le nombre par seconde de tours du disque ; la hauteur du son est On détermine généralement sans difficulté le nombre
Les méthodes de résonance, aujourd’hui très employées pour déterminer la fréquence des courants alternatifs, s’appliquent aisément à la mesure des hauteurs. Elles sont rapides, mais exigent l’emploi de nombreux résonateurs (lames, diapasons…) dont les hauteurs soient préalablement connues.
4. Mesure des hauteurs relatives de deux sons. — La méthode générale consiste à comparer ces deux sons à deux sons respectivement à l’unisson et dont on connaît les hauteurs relatives ; c’est-à-dire dont on sait que l’un fait par seconde fois plus de vibrations que l’autre, étant un nombre quelconque entier ou fractionnaire.
Pour obtenir deux sons dont les hauteurs soient dans un rapport donné, on applique une des lois démontrées par l’expérience.
Le plus ordinairement on s’appuie sur la loi des cordes vibrantes. La hauteur du son est donnée par la formule
est le nombre de vibrations par seconde, la longueur en
mètres, l’accélération de la pesanteur en mètres par seconde
le poids tenseur en kilogrammes, le poids
de la corde par mètre, poids évalué en kilogrammes. Généralement
on laisse invariable et l’on fait varier Les hauteurs
sont alors en raison inverse de la longueur utilisée. On
emploie pour cette expérience le sonomètre que je n’ai pas
à décrire ici. Il semble qu’on pourrait laisser la longueur