comme on le voit immédiatement en remplaçant tg2 H par H2, et en extrayant la racine carrée à la même approximation.
FIGURE 81
Pour n = 1,63 et H = 10° = 0,175, le terme correctif vaut 0,0156.
Pour H =20°, il vaut 0,0156 × 4 = 0,0624.
Le champ de l’œil étant de l’ordre de 40° au total, tout se passe comme si l’indice était pour les extrémités de l’image de 0,06 plus grand que pour le centre.
D’autre part, pour un flint très dispersif, la différence des indices d’un bout à l’autre du spectre visible est, par exemple :
c’est-à-dire du même ordre que la variation ci-dessus calculée.
2o. — L’expérience réussit en projection (fig. 82).
L’image monochromatique d’une fente rectiligne est non seulement courbe, mais encore élargie : l’élargissement est plus grand aux extrémités qu’au centre.
Le non-élargissement dans l’expérience précédente tient à ce que les faisceaux utiles sont étroitement diapbragmés par la pupille.
La source linéaire (aussi longue que l’arête du prisme, pour préciser) est placée près du prisme, parallèlement à son arête.
Les faisceaux émergents sont reçus sur une lentille L de suffisante ouverture.
Le point Α, extrémité de la source, envoie un rayon Αα′ dans la section principale correspondante ; il envoie en dehors de cette section une série de rayons dont le plus incliné est Αα″. Les rayons émergents correspondants donnent, à travers la lentille L, une image Α′ Α″ qui n’est plus ponctuelle, puisque les rayons qui la forment sont inégalement déviés (les indices correspondants sont différents).
De même pour tous les points de la source.
Mais, si l’inclinaison maxima sur la section principale est H pour le point Α, elle n’est que H : 2 pour le point milieu C ; la largeur de
