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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/110

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déviation maxima ; elle correspond à l’incident ou à l’émergent rasants.

La déviation 22°, étant minima, correspond à une grande intensité : pendant que le prisme tourne d’un angle notable, les rayons émergent suivant une direction invariable. Rien de semblable au voisinage de l’autre limite. D’ailleurs, la déviation minima est plus petite pour le rouge. Quand tourne le prisme (supposé d’indice 1,31), nous observons donc sur le cercle parhélique, de part et d’autre de la direction du faisceau incident, deux traînées lumineuses colorées en rouge du côté le moins dévié. Leur intensité décroît à mesure que la déviation augmente. La partie brillante, la plus voisine du point opposé à la source (anthélie), à 22° de cette source dans l’hypothèse d’un indice 1,31, est le parhélie proprement dit ; le prolongement lumineux (superposé au cercle parhélique) qui s’étend jusqu’à 43°, mais dont l’intensité diminue très vite, est la queue du parhélie.

FIGURE 87

Un prisme de verre donne les mêmes phénomènes, mais avec des angles différents : les deux limites sont 33° 30′ et 58° pour l’indice 1,52.

2o. — Incidences obliques.

Un faisceau de rayons parallèles provenant du Soleil tombe obliquement sur un prisme d’arête verticale (la section principale est horizontale) ; faisons tourner le prisme jusqu’au minimum de déviation. Sur un écran éloigné nous obtenons une image colorée que nous appellerons parhélie.

Il résulte du § 51 :

a) que le parhélie est au-dessous de la section principale du prisme à la même hauteur que le Soleil. Un spectre horizontal apparaît : les diverses couleurs, caractérisées par des indices n différents, ont des déviations différentes : d’où le spectre.

La hauteur H restant la même pour toutes, le spectre est horizontal.