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Comme pour les lentilles convergentes, l’objet et l’image se déplacent toujours dans le même sens.

Quand l’objet avance de 1 en 3, l’image, toujours virtuelle (p′ négatif), s’approche de la lentille de 1 en 3.

FIGURE 100

Tout objet réel donne, dans une lentille divergente, une image virtuelle.

Le point lumineux devient virtuel : p devient négatif. Tant qu’il est entre la lentille 3 et le foyer 5, on a – p < – f ; p′ est positif, l’image est réelle ; elle se déplace de 3 en 5 de la lentille jusqu’à l’infini. L’image est à l’infini lorsque le point lumineux virtuel est au foyer 5.

L’objet dépassant le foyer vient en 6 (p négatif est compris entre f et 2 f qui sont elles-mêmes des quantités négatives). L’image passe brusquement de l’infini à droite à l’infini à gauche ; elle devient virtnelle et arrive en 6.

Lorsque l’objet est en 7 (p = 2 f), on a p′ = 2 f ; l’image virtuelle est en 7.

FIGURE 101

Enfin le point lumineux virtuel allant de 7 à l’infini à droite, l’image, virtuelle, revient de 7 en 1 à son point de départ.

Un système de deux tiges rigides ΑB et BΑ′ tournant autour d’un point B de la lentille donne, comme dans le cas précédent, autant de couples de points conjugués qu’on veut : ils sont réels ou virtuels suivant que les droites ΑB et BΑ′, ou leurs prolongements, coupent l’axe.

66. Construction de l’image d’un point lumineux.

Nous savons que l’image existe : nous l’obtenons comme intersection des conjugués des deux rayons incidents convenablement choisis, c’est-à-dire dont les conjugués réfractés sont faciles à construire.

Soit Α le point lumineux quelconque (fig. 102 et 103).