physique français n’a l’air de soupçonner l’existence. Se copiant gentiment les uns sur les autres, ils attendent d’avoir quelqu’un à piller.
- 70. Dioptries.
1o. — Nous reviendrons plus loin sur les courbures optiques et leurs applications. Pour l’instant, transformons la formule :
Par définition, la mesure dioptrique π d’une longueur p est l’inverse de cette longueur exprimée en mètres ; la convergence, le pouvoir ou numéro dioptrique d’une lentille est l’inverse de sa distance focale f exprimée en mètres.
D’où le tableau de correspondance :
Distances en mètres : 4 2 1 0,80 0,67 0,57 0,50
Distances en dioptries : 0,25 0,50 1 1,25 1,50 1,75 2…
La formule (1) devient : .
est positif pour une lentille convergente, négatif pour une lentille divergente.
2o. — Numéro d’un système de lentilles accolées.
Plaçons l’une contre l’autre plusieurs lentilles minces, , ,… de manière que leurs axes principaux coïncident. Soit la convergence de la première lentille ; p la distance du point Α au centre optique. Son image Α′ est à une distance p′ donnée par la formule :
L’image Α′ sert d’objet pour la seconde lentille. Si p′ est positif, elle est réelle ; elle se forme au delà de la seconde lentille.
Les rayons qui tombent sur cette lentille sont convergents : Α′ joue pour elle le rôle d’objet virtuel.
Si p′ est négatif, l’image Α′ est virtuelle : un faisceau divergent tombe sur la seconde lentille : Α′ joue pour elle le rôle d’objet réel.
Dans les deux cas, la formule appliquée à la seconde lentille s’écrit : . (2)
est la convergence de cette lentille ; p″ est la distance qui la sépare de l’image définitive Α″.
Additionnons (1) et (2), il vient :
{{Gauche|la distance p″ de l’image définitive se calcule comme pour une lentille unique de convergence :