Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/132

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Le dernier rouage du train est solidaire d’une aiguille qui donne le rayon par simple lecture. La figure 109 représente le schéma de l’appareil posé sur une lentille planconvexe L.

FIGURE 109

Connaissant les courbures, il faut avoir l’indice pour calculer la distance focale :

.

Pour une lentille biconvexe symétrique, on a :

    ,    ,    quand .

En fait, n est supérieur à 1,5, généralement voisin de 1,53 ; d’où

 ;

la distance focale est un peu plus petite que le rayon de courbure.

Pour une lentille planconvexe, on a :

.

2o. — Anciennement les verres étaient numérotés en pouces d’après le rayon du bassin servant à les obtenir, indépendamment de l’indice du verre qui les formait : deux lentilles de même numéro pouvaient donc avoir des distances focales différentes. À la vérité, le crown, qui est seul employé à la fabrication des verres de besicles, a un indice peu variable (de 1,526 à 1,534) ; l’erreur de 2 p. 100 qui en résultait n’avait pas grande importance pratique, au moins pour les besicles.

Le pouce de Paris vaut 2,707 centimètres ; il y en a 36,94 au mètre.

Soit R le rayon de courbure d’une lentille biconvexe en pouces ; la distance focale est :

en pouces :               
en mètres :            

Par exemple, la distance focale de la lentille biconvexe n° 40 est :

.

Elle vaut un mètre pour un verre d’indice 1,54.

3o. — Remarques sur les verres de besicles. Verres en quartz.

Les verres de besicles sont livrés par l’industrie à des prix