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graduation à traits équidistants donne le pouvoir optique de $\mathrm {L} _{2}$ par simple lecture.

On prend généralement $f_{1}\,=\,10\,\mathrm {cm} .$, $\mathrm {C} _{2}\,=\,10\,\mathrm {dioptries}$ : l’équidistance des traits de la graduation est 1 cm.

La figure 111 en haut montre le dispositif. L’écran E est fixé à l’extrémité d’un tube t qui entre à frottement doux dans le tube T.

FIGURE 111

Dans ce tube est fixée la lentille auxiliaire $\mathrm {L} _{1}$, de manière qu’en appliquant $\mathrm {L} _{2}$ contre l’extrémité du tube T, elle soit à la distance $f_{1}$ de $\mathrm {L} _{1}$.

2^o. — Calculons le grossissement par unité d’angle apparent de l’objet (qui par hypothèse est fort loin).

La grandeur de l’image donnée par $\mathrm {L} _{2}$ est $f_{2}$.

La grandeur de l’image définitive est par suite :

$f_{2}\,{\frac {x}{f_{2}\,-\,f_{1}}}\,=\,f_{1}$.

Le grossissement est indépendant du numéro $\mathrm {C} _{2}$ de la lentille $\mathrm {L} _{2}$. Cela revient à dire (§ 93) que la distance focale principale du système résultant est indépendante de ce numéro (voir un résultat analogue au § 123).

75. Focomètre de Guilloz.

1^o. — Rôle d’un sténopé.

Les oculistes appellent sténopé ou trou sténopéique un petit trou circulaire percé dans un écran et dont le diamètre est de l’ordre du millimètre (trou d’épingle dans une carte de visite). Nous avons déjà rencontré un trou sténopéique dans la chambre noire (§ 3) ; mais son rôle est beaucoup plus étendu. Il permet d’obtenir des images quasi nettes dans des conditions où il n’existe pas d’image à proprement parler.