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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/175

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Le grossissement est égal à 1 pour (plan principal).

Il est égal à — 1 pour (plans principaux inverses).

Nous allons revenir sur le cas du plan de front passant par le point nodal.

2o. — Quittons un instant la théorie purement géométrique, pour considérer le cas physique. Soit un dioptre D (fig. 138) dont le centre est en C. Diaphragmons par un écran percé d’un petit trou que nous faisons coïncider avec le point C.

FIGURE 138

La formule (1) s’applique à tout point Α, puisque, grâce à la petitesse du trou, les conditions posées sont satisfaites : des rayons émis par Α nous ne laissons passer que ceux qui sont très voisins de la droite ΑC, axe optique pour le point Α.

De la formule (1) résulte qu’à la surface sphérique S de centre C dans l’espace objet correspond une surface sphérique S′ concentrique dans l’espace image. Ces surfaces se correspondent stigmatiquement.

Si maintenant nous remplaçons la surface S par le plan P, la formule nous apprend que S′ est remplacée par une surface F′ intérieure à S′ ; par suite, elle ne peut être plane. Ainsi, en diaphragmant convenablement, nous pouvons bien obtenir que le dioptre soit un instrument stigmatique pour des rayons faisant entre eux un angle quelconque, mais le champ est courbe. Le plan P est reproduit stigmatiquement sur une surface P′ de révolution autour de la normale abaissée du point C sur ce plan.

Si on enlève le diaphragme, l’appareil cesse d’être stigmatique : les images sont floues ; c’est dire qu’à un cône de rayons dans l’espace objet ne correspond plus un cône de rayons dans l’espace image.

102. Centre optique.

1o. — Le centre optique est le centre de courbure du dioptre.

Rappelons les formules :

,    ,    .