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tion pour la partie moyenne du spectre. Les images qu’il donne sont alors sensiblement à la même distance de son arête, quel que soit l’indice (§ 47).

141. Dispersion.

1o. — Concluons de ce qui précède qu’chaque lumière simple caractérisée par sa longueur d’onde, correspond un indice bien déterminé dans une substance de composition définie.

L’étude de la dispersion par réfraction revient à chercher la relation qui existe entre l’indice n et la longueur d’onde λ.

Dans le verre, l’indice n croît d’une manière continue lorsque λ diminue. En effet, la flamme d’une lampe à gaz donne, avec un prisme de verre, un spectre continu (spectre prismatique) où les couleurs sont placées dans le même ordre que dans le spectre d’un réseau (spectre normal) ; l’extrémité rouge du spectre correspond à la moindre déviation, l’extrémité violette à la plus grande.

On dit que la dispersion du verre est normale.

Montrons qu’il n’y a pas proportionnalité entre les variations de l’indice et celles de la longueur d’onde, autrement dit, qu’entre λ et n n’existe pas une relation linéaire.


2o. — Avec un réseau dont les traits sont verticaux, formons un spectre normal. D’après les définitions ci-dessus données, l’écart linéaire des deux radiations est sensiblement proportionnel à la différence des longueurs d’onde de ces radiations.

FIGURE 176

Au moyen d’une fente entaillée dans un écran de papier fort, découpons dans le spectre une bande horizontale mince RV. Servons-nous-en comme d’objet par rapport à un prisme dont l’arête lui est parallèle. Projetons l’image de la fente sur un écran ; suppo-