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qui mesure le chromatisme du système, est plus grand que le rapport qui mesure le chromatisme du verre le plus dispersif.

Le chromatisme du système peut devenir infini si OS est normal à OR.

D’où le nom de système hyperchromatique donné à la combinaison.

160. Méthode d’Herschel pour déterminer le rapport des dispersions.

1o. — Les rayons issus d’un point P éloigné traversent la lentille 1 convergente, puis la lentille 2 divergente placée à la distance d de 1. Déterminons d de manière à supprimer l’irisation de l’image.

Soit ƒ1 la distance focale de 1 pour une première radiation. L’image de P à travers 1 se fait à la distance ƒ1 de 1. L’image joue par rapport à 2 le rôle d’un objet virtuel situé à la distance .

D’où une image définitive à la distance x de 2 :

.

Pour une seconde radiation, les distances focales sont , et .

Écrivons que x est le même :

.

Négligeons , et . devant , et . dans le résultat ; on trouve aisément :

               .          (1)

D’où une méthode pour déterminer le rapport des dispersions.

Pour d = 0, nous retrouvons la condition (§ 154) :

.

2o. — C’est au contact que l’effet de la lentille divergente est le plus grand ; nous devons supposer qu’alors la lentille de crown (convergente) est un peu plus que corrigée par le verre concave de flint. Nous avons alors :          .

Cela suppose trop petit en valeur absolue le terme ., qui est négatif : la lentille 2 est trop concave ; on s’est servi d’un flint trop dispersif.

En écartant les lentilles, on peut donc satisfaire la relation (1) qui s’écrit :

          .          (1)

Cette méthode implique deux tâtonnements : pour chaque valeur