Aller au contenu

Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/267

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Les premiers qui disséquèrent un œil, découvrirent avec étonnement que la pupille est plus petite qu’elle ne paraît à travers la cornée. En effet, nous en voyons l’image P′, plus grande et plus rapprochée de la cornée.

Prenons 8 mm. pour courbure moyenne du dioptre cornéen ; prenons 1,33 pour indice de l’humeur aqueuse.

Les distances focales sont :

dans l’air    24 mm. environ,      dans l’humeur aqueuse     32 mm

La relation entre l’image et l’objet est :

.

Prenons p = 4 mm. ; nous trouvons :    p′ = – 3,4 mm.

Le grossissement est :

.

On supprime la déformation cornéenne en observant l’œil d’un cadavre sous une couche d’eau. L’expérience est possible avec le vivant, au moyen d’une cuve dont une glace forme la paroi antérieure, dont l’œil forme la paroi postérieure. On la mastique avec de la mie de pain ; on la remplit d’eau à 25°. Le patient ouvre l’œil quand la cuve est pleine. Tout le monde sait que les plongeurs peuvent sans inconvénient tenir leurs yeux ouverts dans l’eau.

4o. — Emploi des cercles de diffusion pour mesurer le diamètre de la pupille.

FIGURE 197

On mesure le diamètre de ses propres pupilles par une expérience dont la figure 197 montre la théorie ; le lecteur se reportera au § 180 pour le calcul complet.