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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/268

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La lentille L donne de l’infini une image dans le plan XX.

Deux points lumineux Α et B ont leurs images en Α′ et B′.

Dans le plan XX conjugué de l’infmi leurs cercles de diffusion ne se coupent pas, sont tangents, ou se coupent, suivant que la distance ΑB est plus grande que l’ouverture de la lentille, égale à cette ouverture ou plus petite qu’elle.

Pour appliquer à l’œil, on l’accommode sur l’infini ; puis on place devant et tout près deux très petits trous percés dans du papier noir : ils servent de points lumineux. On cherche l’écartement à leur donner pour que les cercles de diffusion soient tangents. Il est commode d’employer neuf paires de trous dont les distances sont de 2 à 6 mm., et de regarder, par exemple, des nuages blancs.

La distance des trous à l’œil n’intervient pas.

On comparera à l’expérience de Scheiner (§ 184) où les trous servent à limiter les faisceaux, tandis qu’ici ils jouent le rôle de sources lumineuses.

166. Œil schématique.

On appelle œil schématique un œil dont les dimensions sont les moyennes d’un très grand nombre de mesures sur des individus différents. La figure 198 donne les distances moyennes des diverses parties de l’œil ; les courbures sont à l’échelle.

FIGURE 198

Nous admettons pour indice des humeurs celui de l’eau 1,33.

L’indice du cristallin est variable d’un point à l’autre ; pour fixer les idées et bien que ce soit théoriquement incorrect, nous lui donnerons un indice moyen 1,42.

Calculons les caractéristiques d’un tel système.

4o. — Dioptre cornéen.

Appliquons les formules du § 100, en posant :

Distance focale antérieure :
.
Distance focale postérieure :
,