Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/286

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c) Œil myope et privé d’accommodation.

C’est dire que l’écran est placé de manière à recevoir les images des objets réels. On a donc :

,    .

La séparation, nulle pour , croît en valeur absolue quand l’objet se rapproche. Elle devient infinie quand la condition :

,    ,


est satisfaite. Ce qui est évident, l’image stigmatique se faisant alors sur l’écran. Elle décroit ensuite régulièrement jusqu’à la valeur limite Σ quand l’objet se rapproche jusqu’à toucher la lentille.

4o. — Application de la théorie.

Badal, qui s’est beaucoup occupé de la question, pose que deux points Α et B ne sont plus distincts dès que leurs cercles de diffusion se touchent ; cela revient à dire que le diamètre P des cercles de diffusion est égal à la distance de leurs centres sur l’écran E. La figure schématique 210 suppose l’œil réduit (§ 168), c’est-à-dire remplacé par un dioptre unique.

FIGURE 210

Mettons d’abord les points S et R en coïncidence.

On trouve immédiatement :

.

Du reste on a (§ 100) :

,    .

Le diamètre du cercle de diffusion est :

 ;    d’où :    .


formule identique à celle donnée plus haut.

Je laisse au lecteur le soin de compliquer les formules en tenant compte de la distance RS de la pupille à la cornée.

Pour réaliser l’hypothèse d’un œil sans accommodement, on paralyse l’accommodation au moyen d’atropine. On peut rétrécir la