Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/289

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par la languette ; l’éclairement diminue à partir des points a et b jusqu’au centre C.

Certains points du plan P cessent d’être vus quand le point G intersection des droites EA, FB, arrive sur le plan P. À mesure que la languette s’éloigne, ab diminue ; l’ombre se resserre, mais devient plus opaque. En réalité, le point C cesse d’être visible avant que le point G ne coïncide avec, dès que son éclairement est trop petit : en effet, l’éclairement cesse d’ètre suffisant pour la lecture bien avant d’être nul.

2o. — Cataracte, mouches volantes.

Les phénomènes précédents se produisent dans le cas de cataracte incomplète : le cristallin devient opaque pour des régions plus ou moins nettement délimitées. Les images se forment nettement, mais sont moins lumineuses.

Les mouches volantes sont des corps opaques en suspension dans le corps vitré. Ils projettent sur la rétine des ombres que nous sommes tentés de considérer comme les images des corps extérieurs. Comme ils ne sont pas immobiles, il nous semble voir des mouches : d’où leur nom.

183. Expériences de Czermak et de Mile.

1o. — L’écran R est placé derrière la lentille L de manière (par exemple) qu’il soit conjugué d’un plan de front éloigné. Le point lumineux Α a pour image par rapport à la lentille le point Α′ ; il éclaire donc de l’écran R un cercle (cercle de diffusion) trace du cône qui a le point Α′ pour sommet et la lentille pour base,

Ce qui précède se généralise pour tous les cas, que le point Α′ soit réel ou virtuel.

FIGURE 212

2o. — Soit comme point lumineux Α un petit trou percé dans un diaphragme E. Déplaçons l’écran e2 dans le sens de la flèche f : sur l’écran R nous voyons l’ombre grandir dans le sens f2.

Déplaçons l’écran e1 dans le sens de la flèche f : sur l’écran R nous voyons l’ombre grandir dans le sens f1.

Ce que la figure 212 rend évident.

3o. — Voici maintenant l’expérience de Czermak.

On regarde le ciel à travers un trou d’épingle percé dans un