Aller au contenu

Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/312

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Si la surface qui émet est une sphère identique dans toutes les directions, on a :

,    .

Par analogie, quand la surface qui émet le flux total Q n’est pas identique dans toutes les directions, on appelle intensité moyenne sphérique le quotient :    .

L’éclat moyen sphérique est le quotient , de l’intensité moyenne sphérique par la surface totale de la source.

Ici la moyenne est prise et par rapport à la surface qui émet, et par rapport aux angles solides.

Quand on définit les quantités I et ε pour une source finie, la moyenne n’est prise que par rapport à la surface qui émet.

4o. — Éclairement.

On appelle éclairement E d’une surface matérielle ou géométrique le quotient du flux total qu’elle reçoit ou qui la traverse, par son aire.

Soit un élément dS éclairé par une seule source, d’intensité I pour la direction du faisceau utilisé, placé à une distance r suffisante.

La normale à l’élément dS fait avec les rayons un angle θ′.

L’éclairement est défini par les équations :

,    .

Une surface éclairée reçoit par unité d’aire une quantité de lumière E qui est son éclairement. Introduisons l’éclat à la réception. La quantité E est reçue dans un cône d’angie solide 2π ; dans l’angle solide dω la quantité reçue est ε dω. On a :

.

De même, par unité d’aire, la surface émet une quantité totale qu’on appelle ordinairement son pouvoir émissif : c’est l’analogue de l’éclaireinent à la réception. L’éclat à l’émission est encore relié au pouvoir émissif par la relation :

,    .



197. Intensité moyenne sphérique.

Revenons sur l’intensité moyenne sphérique.

Sa détermination se ramène à celle du flux total.

Plaçons la source étudiée au centre d’une sphère de rayon R.

Décomposons-la en petites aires S1, S2,… telles que l’éclairement soit peu différent respectivement en tous les points de chacune d’elles : déterminons ces éclairements E1, E2,…

Le flux total Q reçu par la sphère, l’éclairement moyen E et l’intensité moyenne sphérique Is de la source sont :

,    ,    .