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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/319

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La figure 228 correspond au cas général : les distances focales ne sont plus égales ; S est l’aire utile des plans principaux.

FIGURE 228

2o. — Appareils photographiques.

La formule (1) est journellement utilisée en photographie.

En effet, l’action de la lumière sur le cliché ne dépend pas de l’obliquité des faisceaux lumineux, autant du moins que cette obliquité n’est pas très grande. Elle ne dépend que du flux total par unité de surface, c’est-à-dire de l’éclairement.

Elle est donc proportionnelle au carré de l’ouverture de l’objectif et à l’éclat de l’objet dans la direction utilisée.

Elle est en raison inverse du carré de la distance focale principale, si l’objet photographié est assez éloigné pour qu’on ait : p′ = f.

3o. — Œil.

La théorie s’applique à l’œil, en admettant que la sensation rétinienne est indépendante de la convergence des faisceaux qui aboutissent en chaque point. La distance focale f peut être considérée comme caractéristique de l’œil étudié.

L’éclairement de la rétine est, toutes choses égales d’ailleurs, proportionnel au carré de l’ouverture de la pupille.

La sensation n’est pas proportionnelle au carré de cette ouverture, parce qu’elle n’est généralement pas proportionnelle à l’excitation ; mais tant qu’il n’y a pas éblouissement, la sensation varie dans le même sens que l’ouverture de la pupille.

Dans ce qui précède, nous négligeons l’absorption par le milieu interposé. Dans le cas général, il faut multiplier le flux, par conséquent l’éclairement, par une exponentielle.

203. Éclairement des images. Second cas : phares à éclats et à feu fixe, projecteurs.

Reprenons les raisonnements précédents basés sur l’hypothèse de la conservation du flux lumineux ; mais supposons l’objet lumineux