L’appareil nous permet de déterminer les variations d’azimut de 180°. Il est indépendant, mais dans la plupart des expériences qui suivent on le disposera sur la plate-forme GG de l’appareil que représente la figure 235, de manière que les axes géométriques de rotation coïncident à peu près. Une coïncidence absolue n’est pas nécessaire.
FIGURE 236
- 213. Expériences avec les glaces à faces parallèles et les prismes.
Le commerce fournit quasiment pour rien des déchets de glace (les miroitiers ne savent qu’en faire) ; il fournit des prismes de 1° à 10° pour quelques francs la dizaine de paires.
Nous sommes donc au large.
1o. — Expérience avec des glaces à faces parallèles.
On dispose le collimateur sur une table, et dans son prolongement la lunette de manière que l’image de la fente se forme sur le fil quand l’index φ est au voisinage du milieu de la graduation R.
On détermine le numéro du trait correspondant : quel qu’il soit, entier ou fractionnaire, il servira de zéro.
On interpose les glaces n’importe comment entre le collimateur et la lunette ; si elles sont à faces parallèles, la fente lumineuse continue à faire son image sur le fil. Si elles sont prismatiques, l’image est déviée d’un angle qu’on mesure.
On fait l’expérience avec du verre à vitre. Généralement l’image est déviée et déformée d’une manière irrégulière.
2o. — Déviation par les prismes.
Entre le collimateur et la lunette on interpose la plate-forme à cercle divisé. Avec de la cire molle, on fixe dessus le prisme (de 10° d’angle pour préciser) de manière que son arête soit sensiblement parallèle à l’axe de rotation.
On constate que l’image de la fente est déviée et que la déviation, à peu près indépendante de l’azimut du prisme, est minima pour un certain azimut. Posons que l’indice du prisme est 1,53 ; la déviation est alors 5°,3. Pour les dimensions ci-dessus admises, le déplacement de l’index sur l’échelle est de l’ordre de 6 cm.
On peut recommencer l’expérience sur une série de prismes, puis les associer deux à deux. On vérifiera la formule :