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angles de ces prismes pour qu’ils entrent dans les tubes t. Enfin on soudera quatre petites manettes M.

Les tubes, après avoir été sciés, seront dressés sur un plan couvert d’une toile d’émeri.

Reste à mesurer les azimuts des tubes t dans le tube T. À l’approximation ici suffisante, voici le procédé le plus simple. On découpe deux bandes de papier quadrillé (5 mm. de carré par exemple) de manière que la bande formée d’un nombre entier de divisions et appliquée en GG soit un peu trop courte. Après quelques tâtonnements, on arrive à l’encoller de manière que, mouillée, elle soit juste de dimension. On divise ainsi la circonférence en un nombre n de parties connu ; il est facile d’avoir en degrés la valeur de la partie. Un cylindre de 6 cm. de diamètre a 19 cm. environ de pourtour, ce qui correspond à 38 divisions du papier.

On peut estimer à 2° l’approximation obtenue.

Les lectures sont faites sur deux index I soudés au tube T.

Celui-ci est porté par une plaque P soudée et un pied Q assez lourd.

2o. — Voici le réglage de l’appareil.

On enlève un des prismes, on fait tourner l’autre. On constate qu’il produit une déviation de l’image linéaire de la fente, nulle pour un certain azimut : nous le prendrons pour origine, parce que sa détermination est précise. Quand, à partir de cet azimut, on tourne le prisme de l’angle α, la déviation de la fente varie suivant la formule :

.

Le lecteur cherchera comment se déplace l’image d’un point de la fente.

Recommençons l’expérience avec l’autre prisme ; nous déterminerons de même le zéro de la graduation.

FIGURE 239

Plaçons les prismes supposés de même angle tous deux aux zéros de leurs graduations : la déviation est nulle ou maxima : les prismes ont alors leurs arêtes parallèles (horizontales si la fente est verticale) ;