Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/51

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θ n’est plus partie aliquote de la circonférence ; il y est contenu N fois avec un reste :

N θ < 360 < (N + 1) θ.

Le nombre des images (y compris l’objet) est au moins N + 1. Il peut-être N+ 2 pour une position convenable du point lumineux.

Ainsi dans la figure 21, θ = 153 ; N = 2. Il y a donc toujours (y compris l’objet) 3 images ; pour des positions particulières du point lumineux, il peut en exister 4. Ces positions sont définies par l’angle α, les dimensions absolues n’intervenant pas.

Je laisse au lecteur le soin de terminer ce petit problème.

18. Caléidoscope.

Le caléidoscope se compose ordinairement de deux longs miroirs Α, B, de forme rectangulaire, logés dans un tube cylindrique T, de manière à faire un angle de 60° ; une vis V permet le réglage. L’œil, placé à l’une des extrémités du tube, regarde par un petit trou des fragments de verre coloré qui reposent sur un morceau de verre dépoli fixé à l’autre extrémité. Le dessin formé par les objets est reproduit 5 fois ; d’où une figure admettant trois plans de symétrie.

FIGURE 22

L’œil regardant sous une incidence très oblique, la quantité de lumière est relativement grande. Les images sont moins intenses que l’objet ; les images le sont encore moins. Heureusement les images sont superposées ; le réglage consiste précisément à obtenir cette superposition.

Pour insignifiant que soit le dessin formé par les bouts de verre coloré, il devient agréable à l’œil quand il reproduit six fois, tant nous aimons la symétrie. L’appareil donne des idées pour l’ornementation.