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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/73

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n’est pas régulièrement convexe. En raison de l’élasticité des parties minces, elle y est plus convexe. Elle est plus usée, par conséquent moins convexe, dans les parties épaisses moins élastiques, qui correspondent aux reliefs de la face arrière.

Éclairons avec un faisceau solaire de rayons quasi parallèles.

Les rayons réfléchis sur les parties plus convexes divergent davantage ; ils éclairent moins un écran placé à quelque distance.

Les rayons réfléchis sur les parties moins convexes et quasi planes gardent leur parallélisme et donnent une image relativement nette des éléments qui les ont réfléchis.

Quand le miroir n’est pas magique, on le rend tel en le chauffant : cela tient à l’inégale dilatation des parties inégalement épaisses.

On obtient des miroirs magiques avec des glaces minces du commerce d’un millimètre d’épaisseur dans lesquelles on grave un dessin. On argente la face restée plane. Le miroir constitue l’un des fonds d’un tambour métallique dans lequel on augmente ou l’on diminue la pression de quelques centimètres de mercure. Le miroir se déforme inégalement : il devient magique. Quand on augmente la pression, le miroir se bombe ; le dessin apparaît en noir, : preuve que les parties amincies se bombent davantage. Quand on diminue la pression, le miroir se creuse : le dessin apparaît en clair.

L’appareil constitue un curieux manomètre.