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Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/88

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ques allégés par des bouchons et maintenus parallèles. On regarde sous une incidence telle que l’image de l’un coïncide avec l’autre. On fait varier commodément l’épaisseur e de la lame réfringente (couche d’eau) et la distance des fils. On détermine approximativement l’indice. La mesure de l’angle i est obtenue en visant le long d’une équerre.

41. Vision d’un objet à travers une lame planparallèle.

1o. — Supposons la lame dans l’air et les rayons utilisés quasi normaux.

Montrons que l’interposition de la lame rapproche les objets d’une quantité :

e (n – 1) : n,
indépendante de leur distance.

FIGURE 62

En effet, soit d la distance du point lumineux P à la face . La réfraction à travers cette face donne un conjugué , dont la distance à la face est nd : les rayons qui arrivent sur la face sont les mêmes que s’ils venaient du point situé dans le milieu d’indice n, considéré comme indéfini dans le sens . Pour la réfraction à travers , tout se passe comme pour un point lumineux situé à une distance nd + e de la surface réfringente, dans la substance même de la lame.

La réfraction à travers en donne un conjugué tel que :

.

C’est en qu’on voit le point lumineux P. On a :

       ;      d’où : .          (1)

Ce qu’il fallait démontrer.

Le rapprochement est indépendant de la distance du point lumineux à la lame. En particulier, si le point P est sur la lame, nous retombons sur la formule du § 37, puisque alors le p de cette formule a le même sens que le e de la formule (1).