Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/90

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En définitive, y compris l’image par réflexion sur la face 1, nous avons une série d’images dont les distances à la face 1 sont données par la formule générale :

L’œil placé en O près de la normale issue du point lumineux, voit donc une série d’images. Les deux premières sont à peu près de même intensité, égale à la fraction de celle de la lumière incidente. À partir de la seconde, les intensités forment une progression géométrique dont la raison est voisine de . Pour que plus de trois images soient visibles, il faut employer comme source un fragment de filament de lampe à incandescence placé normalement au plan de la figure.

Si on écarte l’œil latéralement, les images restent visibles et paraissent naturellement plus écartées ; mais comme les caustiques interviennent, leur loi de distribution n’est plus aussi simple.

2o. — Images par transmission (fig. 64).

FIGURE 64

Par réfraction sur 2, le point lumineux S donne l’image à la distance nh. À partir de là nous retombons sur le problème des miroirs parallèles (§ 15) ; d’où la série des images , , ,… qui sont dans le verre. Seules les images , ,… vont nous servir : leur équidistance est 2e. Par réfraction à travers 1, elles donnent des images , , ,… dont les distances à la face 1 sont n fois plus petites. Les premières distances étant nh + (2p – 1) e, les secondes sont :

Les images des deux séries forment donc, à partir de l’image par réflexion, une série unique d’équidistance e : n.

Les intensités de ces images forment une progression géométrique dont la raison est encore

.

Pour n = 1,5, la valeur de cette raison est voisine de 1 : 600.