Par exemple, la même déviation D = 53° est fournie par les deux systèmes :
FIGURE 69
Différentions les équations ; on trouve :
Pour i = 90°, dr = 0.
Par suite dr′ et di′ sont nuls.
On a donc dD = di, équation qui donne la pente de la tangente FG.
Pour i′ = 90°, dr′ = 0.
Par suite dr et di sont nuls.
On a donc : dD = di′, par suite dD : di = ∞.
La tangente au point E est verticale.
La courbe admet une droite comme diamètre des cordes horizontales. On a en effet :
Par exemple pour D = 60, on a x = 60.
2o. — Minimum de déviation.
La déviation redevenant la même pour deux incidences, i et i′ intervenant symétriquement, le minimum a lieu pour :
On a alors : D = 2i – Α, i = (Α + D) : 2
D’où : , (1)
formule qui donne n quand on connaît Α et D.
On trouve aisément :
Pour Α très petit, on retrouve bien la formule connue :
Pour vérifier grossièrement l’existence du minimum de déviation, on envoie sur le prisme un faisceau cylindrique ; on reçoit le faisceau émergent sur un écran où il produit une tache lumineuse O′ (fig. 70). Si le prisme n’existait pas, la tache serait en O. Quand, à partir de l’incidence rasante, on tourne le prisme autour d’un axe parallèle à son arête, la tache O′ se rapproche d’abord de O : la dé-