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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/326

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Que devenir, puisque la vie
N’était point lasse de fleurir,
Et puisque ma chair assouvie
Ne pouvait même plus souffrir ?

J’ai fui loin des bois solitaires
Dont le parfum m’est un poison
Et des sentiers pleins de mystères
Qui m’ont égaré la raison.

Je suis revenu vers les foules
À l’étourdissante clameur
Qui sait, mieux que le bruit des houles,
Étouffer les cris de douleur.