Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/52

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Qui me tentaient la bouche et riaient à plaisir.
Comme un avare, j’ai prolongé mon désir,
Muet, t’enveloppant d’un regard tout entière ;
Tes beaux cheveux étaient inondés de lumière,
Et tes yeux à travers tes cheveux emmêlés
Apparaissaient — comme des bluets dans les blés !