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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/56

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Et je me coucherais, pour ne plus m’éveiller,
Sous des rideaux de pourpre et parmi les dentelles ;
Je poserais mon front brûlant sur l’oreiller,
Et, quand j’aurais goûté tes caresses mortelles,
Je baiserais ta bouche et je m’endormirais
Dans le tiède parfum de ton corps jeune et frais.