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XX.
LA NUIT BIENHEUREUSE
En écoutant les voix amoureuses du soir,
Nous demeurions pensifs, votre main dans la mienne ;
En écoutant le bruit des vagues — sans les voir —
Et c’est le plus doux soir dont mon cœur se souvienne.
En respirant l'odeur des puissantes forêts,
Je vous vis approcher, pâle et tout oppressée ;
En respirant la nuit et ses parfums si frais.
C’est la meilleure nuit que j’aie encor passée.