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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/58

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En entendant soudain chanter un rossignol,
Je vous baisai la joue et vous baisai la bouche ;
En l’écoutant chanter et pleurer comme un fol,
Vous n’aviez pas souci de vous montrer farouche.

Oh ! bénis à jamais soient tous ces bruits du soir,
Et rôdeur des forêts soit à jamais bénie ;
Béni, le rossignol que nous ne pouvions voir
Et qui troubla ton cœur avec son harmonie.